“ 1946
Febbraio – Agosto
ELEZIONI REFERENDUM PRIME TRATTATIVE A PARIGI
12 febbraio 1946
In una lettera del settembre 1909 alla Contessa d’Albany di Sismondí (contenuta nel 1° volume dell’Epistolario raccolto dal Pellegrini — pag. 289) c’è un quadro assai vivo di quel momento. Egli dice: Dans la crise ou nous vivons, ce sarait grande folie que de s’inquiéter de l’avenir; qui peut savoir à quoi il appartiendra? Rien de ce qui nous entoure ne porte un caractére de durée. Nous sommes arrivés aux extremes de tout. Ce n’est qu’à présent qu’on commence à sentir les effets de la Révolution parce qu’à présent seulement ceux qui sont nés pendant ses premières années entrent dans l’age de la force et des combats; une vide énorme se présente dans la population, les nombres des mariages est réduit d’une manière effrayante, les ouvriers manquent à l’agriculture; les denrées ne trouvent plus des acheteurs, les fermiers sont obligés de résilier leurs baux et d’abandonner les travails des campagnes; le commerce et les manufactures sont depuis longtemps en mine; tout s’epuise, tout finit et cependant avec cette misère et cette dépopulation la guerre va recommencer du Nord au Midi. Nous sèrons bienten reduit à l’état ou nous voyons la Valachie et la Bulgarie. (Settembre 1809)
Qualche parte di quello che sopra è detto si verifica anche ora e si verificherà probabilmente di più in seguito […]”
Eugenio Anzilotti è direttore generale del Ministero del Commercio estero e membro della delegazione italiana che segue i lavori della conferenza per la pace a Parigi, nel 1946, alla fine del secondo conflitto mondiale. Nel suo diario si alternano giornate di tensione dedicate a discussioni politiche, economiche e territoriali, come quelle riguardanti il futuro di Trieste, dell’Alto Adige e della Venezia Giulia, a quelle più distese dedicate alla scoperta delle ricchezze artistiche parigine.